par | [img][/img] | Nom : Hilacan Prénom : Ordalia Age : 25 ans Age de l’ascension : 24 ans Statut: Gardienne de Beluslan Race : Asmodienne Origine (région et/ou ville) : Pandaemonium/Altgard Caractère : Réservée avec les inconnus et très radine, mais toujours prête à aider ses camarades. De nature respectueuse envers les chefs en général. Elle est capable de suivre son capitaine même dans les situations les plus désespérées. D'une fidélité sans borne. Profession : Clerc Physique : Taille: 1m65 environ Poids: une cinquantaine de kilos Description physique: Cheveux très clairs, légèrement rosés, avec une frange droite. Ses yeux sont eux aussi dans les nuances de rose très pâle et maquillés avec des motifs très distincts qui descendent sur ses joues. Ordalia a une peau particulièrement blanche, qu'elle relève avec de légères rougeurs sur les joues, des lèvres très claires. Arme, objet et équipement: Marteau et Bouclier, parfois un bâton. Tic, signe particulier: Porte systématiquement ses cheveux attachés en chignon. Psychologie: Elle aime: Apprendre, aider ses semblables, l'honnêteté, les beaux vêtements, la couleur rose. Elle n’apprécie pas: le jaune, l'injustice, la perfidie, le mensonge |
Altgard, 6ème lune du Griffon,
Asmodae, c'est la terre où je suis née et celle ou j'ai fait mes premiers pas en tant que Daeva. Ceux ci avaient d'ailleurs longtemps revêtu l'apparence du songe pour moi, bien que je fusse une de ses chanceuses à avoir des parents Daevas, rien ne m'était donné d'avance.
Ma chère mère descendait d'une longue lignée de Daeva, tous plus fières les uns que les autres, cependant elle était de ces êtres naturellement bons, peut-être trop, puisqu'elle se passionnait pour la culture Élyséenne. C'est pourquoi elle était très présente au Temple du Savoir à narrer ses connaissances ou les enseigner à la nouvelle génération de Daeva.
De même elle se rendait auprès de certaines brèches, après qu'on eu constaté un passage ennemi, afin de récolter diverses informations.
Souvent elle allait au débarcadère de Primum, afin de trouver d'éventuelles traces Élyséennes. Elle a aussi réaliser plusieurs essais sur la culture, les mœurs et les habitudes Élyséennes. Cette passion lui était venue enfant, lorsqu'elle avait entendu parler des ces êtres qui nous étaient semblables et pourtant si différents. Leur absence de poils, de griffes et leurs ailes blanches avaient intrigués à au plus haut point cette jeune enfant.
Ces connaissances n'étaient pas absolues et bien qu'on dit d'elle qu'elle fut une érudit, au sein même du Temple du Savoir de bien plus grandes connaissances étaient enfermées dans les Daevas les plus vieux et les plus sages. Je saurai jamais quels sentiments elle éprouve à leur égard. Cependant elle a toujours été fidèle au Pandaemonium et n'a jamais prononcé une seule parole désobligeante envers celui-ci même dans le cadre familial.
Mon père quant à lui se passionnait pour tout ce qui avait attrait à l'éther et aux dons qu'il offrait aux Daevas le manipulant. C'est pour cette raison qu'il enseignait l'alchimie à de nombreux Sorciers et Spiritualistes débutant. Cependant il ne descendait pas d'une lignée de Daeva, il eut le privilège de par sa réaction à l'éther, de pouvoir devenir un Daeva servant fidèlement notre grande armée. D'une nature très simple et discrète, il n'aimait guère se mêler à la foule et écouter les ragots.
Pour ma part, je grandis entre Pandaemonium ou j'eus une vie lisse et d'un calme prodigieux, et Altgard, région qui vît naître mon père et où ma famille paternelle s'occupait bien de moi.
En Pandaemonium mon éducation fut pleinement effectuée, cependant on insista pour que je me consacre à l'art de la cuisine. Ce qui ne me déplaisait pas mais qui ne m'animait guère plus.
Le désir de m'élever au rang de Daeva me rongeait, mais ma chère mère désapprouvait ce choix, elle eut voulu que je reste à l'écart des affrontements auxquels nous avions à faire face en tant qu'Asmodiens et Daevas.
Non pas qu'elle n'aimait pas l'armée, elle avait donné sa vie pour, mais simplement car par manque de temps mes parents n'eurent qu'une seule fille, et pensèrent la préserver des maux de la guerre.
La guerre et le sang ne me tentaient guère, devoir abattre mon arme sur un autre être n'était pas mon désir et ni même mon idéal, cependant en voyant les souffrances de mon peuple et je ne pouvais passer outre.
Mon désir d'aider les autres fût plus fort que le désir de protection égoïste de ma génitrice, je me rendis régulièrement au Temple Sacré de Pandaemonium, lieu ou j'ai toujours l'envie de me ressourcer lorsque je doute.
La plupart des visiteurs étaient des Daevas, ceux-ci ne me voyaient pas forcément d'un bon œil. Une jeune fille renfermée et déambulant dans ces grands espaces habités par les livres, cela devait être une image quelque peu étrange. Cependant je m'attardais rarement sur les regards alentours, et j'enfouissais mon visage dans des livres. Je questionnais quelques fois mes parents à propos des soutiens de guerre. L'image qu'on m'en renvoyait était prodigieuse et particulièrement attirante. En effet qui n'a jamais rêvé de dire : « Ils ont survécu grâce à moi ! », n'étant pas de nature vaniteuse, ce ne fut pas ce qui me conforta dans ma décision. Mais avouons que nous avons tous une part de fierté qu'on aimerait exposer au grand jour, rien qu'une seule fois.
C'était décider, j'allais devenir prêtresse ! Du moins j'allais commencer à apprendre les rudiments de cette profession.
Mal placés pour me dissuader, mes géniteurs ne s'opposèrent pas à mon choix, et m'aidèrent à leur manière.
Pour mes dix sept ans, je rentrais à Altgard après une longue période passée à Pandaemonium et fut envoyée en compagnie d'autres prêtres à aider les Daevas en difficulté, nous apprîmes à les soigner simplement et avec habilité.
J'eus l'occasion de rencontrer beaucoup de Daevas emprunts de sagesse et d'humilité.
Chaque fois que je parvenais à guérir les maux de l'un d'eux, même temporairement ou partiellement, j'étais envahi par un joie immense. Tout novice lisant ceci comprendra ce que je tente d'exprimer.
Afin de devenir un Daeva, nous devions accomplir « l'ascension », il est possible de s'élever lorsque l'on atteint un certain âge. J'avais déjà vingt ans, cependant à cet âge là, j'étais encore en formation en Altgard et plus précisément au petit village isolé de Basfelt, où nombre d'habitants ne cessait ne me congratuler sur ma cuisine bénéfique et revigorante.
Mon activité en Basfelt emplissait ma vie et je ne me voyais pas l'envie d'y renoncer, cependant je devais me rendre à l'évidence, j'étais prête à devenir Daeva, après 8 ans passés à apprendre comment donner de soi aux autres, il me fallait me rendre sur les champs bataille là où on avait réellement besoin de moi.
Je fis mon Ascension au mois de Cerbère (sans doute le plus beau en Asmodae et à Pandaemonium en particulier) de l'an 599, ce fût un merveilleux jour ou ma famille entière fût réunie pour fêter mon passage.
On m'offrit un magnifique bouclier et une côte de maille ainsi que des bijoux de valeurs qui avaient appartenu à des ancêtres morts pour le peuple Asmodien.
Après mon ascension on m'affecta à nouveau à Altgard mais à des missions beaucoup plus dangereuses qu'avant, et on m'offrit la possibilité de m'occuper seule de Daevas blessés.
C'est ainsi que moi, Ordalia Hilacan devint un Daeva et Clerc de ma nation, ceci sera la première page du journal qui m'accompagnera, et j'espère pouvoir en remplir bien d 'autres !
OH
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